Il y a différents types d’écoute : celle d’un conseil, d’une leçon, d’une chanson. L’écoute de la nature et l’écoute de Dieu. Celle du plus fragile, du différent, de l’autre en général. De soi-même, de son corps et du monde intérieur. Tous les types d’écoute, si l’on inclut aussi celle de soi-même, imposent une relation humaine. Toutes peuvent être une source de croissance et d’amélioration. Toutes offrent une opportunité de changement.

Nous avons consacré notre lettre d’information d’octobre au thème de l’écoute – le 21 octobre en est célébrée la journée mondiale – parce que nous croyons que l’écoute est la base du dialogue qui, à son tour, est la base de la rencontre : elle est donc, l’écoute en elle-même, une étape nécessaire vers la fraternité et la paix.

Nous avons traversé le thème de l’écoute avec deux histoires (plus une troisième) , différentes, ou pas vraiment, parce que les deux sont à l’écoute de l’autre, du plus fragile (alors que la troisième raconte l’écoute de notre cœur).

La première histoire est celle de Maria Montessori, grande médecin et pédagogue italienne, qui, au début du XXe siècle, a écouté la diversité d’une manière nouvelle : en particulier les jeunes en situation de handicap, alors qu’ils étaient étiquetés de manière superficielle, sinon péjorative. À partir de là, elle construisit une méthode, ensuite exportée auprès des enfants du monde entier.

Nous avons saisi l’occasion d’un film qui lui est consacré : « Maria Montessori – La nouvelle femme », de la réalisatrice Lea Todorov, qui vient de sortir en salles.  Nous avons choisi de le passer en revue.

La deuxième histoire au centre de notre newsletter est celle de Riccardo Bosi, pédiatre italien et auteur de livres très intéressants, tel son dernier, qui vient d’arriver en librairie, intitulé « Les mille et une enfances. Enfants, cultures, migrations ». Il parle de son travail avec de nombreux enfants à travers le monde, dans diverses situations de vulnérabilité et de migration : ceux que l’on dit « enfants des autres ».

Bosi a appris à écouter tout ce qui les concerne, eux et leurs familles. C’est ce qu’il raconte dans l’interview dense, enrichissante et formatrice qu’il nous a donnée.

La troisième histoire (que nous avons empruntée à Cittanuova.it) nous est racontée par une ancienne enseignante, Annamaria Carobella, qui, par l’intermédiaire du groupe historique Gen Verde, nous parle (aussi) de l’écoute de l’inspiration pour un artiste, et de l’écoute réciproque lorsque l’on travaille en groupe.

Il y a enfin une quatrième histoire, que nous vous recommandons de lire dans cette newsletter. C’est une histoire nous venant du Liban : c’est un devoir, une nécessité que de la lire et l’écouter.