Le Dalaï Lama écrit : « La paix ne peut durer que là où les droits humains sont respectés, où le peuple n’a pas faim et où individus et nations sont libres ».

Nous pouvons partir de cette phrase pour expliquer la raison pour laquelle, en mars, nous mettons l’accent sur les droits humains. Parce que les droits humains sont au cœur du vivre ensemble et de la paix, de l’unité et de la fraternité entre les personnes et les peuples. Ils sont les fondements de l’humanité.

Pourtant, les droits humains ne sont pas en sécurité :  le monde, les êtres humains eux-mêmes, ainsi que les institutions, peuvent les nier, les piétiner, les tuer. C’est arrivé dans le passé et cela se produit encore aujourd’hui.

Nous sommes partis d’un film, « Je suis toujours là », de Walter Salles, récent lauréat de l’Oscar du meilleur film international, pour se souvenir de cette blessure du monde. Il raconte la négation du premier de tous les droits humains : la vie, dans ce cas pour les idées de liberté, pour la dissidence envers un régime autoritaire.

C’est une histoire du passé, relatée dans cette œuvre puissante qui nous vient du Brésil. Une histoire vraie, qui commence dans les années 70, mais qui, de façon tragique, s’identifie au présent et à l’universel. Une histoire qui est mémoire et éternelle leçon.

Vraie, puissante et profonde dans son aspect dramatique, à coup sûr instrument d’une mémoire nécessaire, en même temps que représentation de l’un des moments, où, historiquement, l’être humain a détruit – de la manière la plus aberrante – les droits humains d’autrui, telle est aussi l’histoire de Ruth Milgram, une femme juive de 94 ans ayant survécu à la persécution nazie.

De l’enfer de l’Allemagne hitlérienne à sa nouvelle naissance aux États-Unis, son parcours est reconstitué par la plume exceptionnelle de Maddalena Maltese, avec une partie de l’interview empruntée à l’Agence d’information Sir.

Toutefois, afin de renforcer notre réflexion, nous essayons toujours de rencontrer des personnes qui peuvent nous aider à comprendre et à mieux connaître les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Des gens compétents dans la matière que nous parcourons, et qui soient capables d’ajouter à notre analyse des détails utiles et de précieuses réflexions.

Dans le cadre de notre brève incursion dans le thème des droits humains, nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec Riccardo Noury, porte-parole d’Amnesty International Italie depuis 2003. Il nous a parlé de dignité et justice, il nous a rappelé combien un geste de tout un chacun est important pour la défense des droits humains de toutes et tous.

Un autre témoignage intéressant fut celui d’Alessandra Morelli, durant près de trente ans Déléguée du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), dans de nombreux pays à travers le monde. Dans l’interview qu’elle nous a donnée, ses paroles sont aussi pleines d’intelligence, d’expérience et de sagesse.

Bonne lecture.