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« Je ne serai jamais seule ». L’histoire du nouveau titre d’AsOne

 
22 novembre 2024   |   Italie, Musique, asone
 
Francesca Gallo - AsOne
Francesca Gallo – AsOne

Voici le témoignage par lequel Francesca Gallo, l’une des chanteuses d’AsOne, a présenté le nouveau titre du groupe, « Non sarò sola mai » (« Je ne serai jamais seule »), pendant le Genfest 2024 au Brésil.

AsOne est un jeune groupe de musique du nord de l’Italie qui vient de lancer un nouveau vidéoclip : « Non sarò sola mai » (« Je ne serai jamais seule », de F.Gallo-A.Benedetti-G.Anselmi). Le morceau a été chanté pour la première fois en juillet lors du Genfest, l’évènement international des jeunes du Mouvement des Focolari à Aparecida, au Brésil.

Avant la performance d’AsOne, Francesca Gallo, l’une des chanteuses principales du groupe, a partagé son expérience en lien avec la souffrance causée par le harcèlement scolaire. Nous la remercions de nous avoir donné la permission de relater son témoignage ici sur UWP.

Après avoir lu son histoire marquante, nous vous invitons à écouter la chanson…

« Je m’appelle Francesca, j’ai 21 ans et je viens d’Italie. Je joue du piano et j’aime chanter. Quand je chante, je me sens vivante. J’aime la vie et les gens, avec toutes leurs histoires et leurs différences. Je sens qu’il y a une lumière en moi et je veux la laisser sortir !

Je veux être libre, comme quand je pose mes mains sur le piano et que je sens que je ne fais qu’un avec mes émotions et avec la musique.

J’ai des blessures, mais qui n’en a pas ?

J’ai été blessée par l’abandon, le rejet et la haine de personnes que je considérais comme mes amis, qui m’ont exclue et m’ont fait croire d’être une personne sans aucune valeur, inutile, qui n’avait rien à donner.

Je n’étais qu’une enfant et je n’avais pas la force de supporter toute cette haine envers moi. J’ai cru ce qu’ils me disaient, que j’étais insignifiante, que je n’étais pas belle… et cela m’a rendue fragile. Je me suis enfermée au plus profond de moi-même, là où il était presque impossible de me rejoindre.

J’ai commencé à me convaincre que la nourriture était une manière de remplir le vide que j’avais en moi. Mais plus je mangeais, plus je me sentais vide. Plus je mangeais, moins je supportais mon corps.

J’attendais, j’espérais que quelqu’un vienne m’aider mais personne n’arrivait. Je me souviens qu’un jour, lors d’une période très difficile, de nouveaux conflits avec des personnes proches ont réveillé toutes mes peurs du passé. J’étais dans un sanctuaire avec d’autres jeunes et je me sentais abandonnée et vide à l’intérieur.

Soudain, j’ai senti la présence de Jésus près de moi. Il semblait me dire : « Tu n’es pas seule ». Dès lors, à chaque fois que le passé ressurgissait et que je me sentais triste, je prenais mon vélo et j’allais à l’église près de chez moi pour retrouver ce sentiment de paix.

Pendant toutes ces années, ma relation avec mes parents m’a aidée à aller de l’avant. Ma mère a été mon refuge. Elle me faisait sentir écoutée et aimée.

Je sais qu’en moi il y a encore la petite Francesca, cette enfant insouciante qui aime la vie et qui a des rêves plein la tête. Tout cela est plus fort que le passé et que les blessures que je porte en moi.

Je n’ai pas réglé tous les problèmes, mais je continue d’aller de l’avant chaque jour, pas à pas. Sans jamais me retourner.

Et je sais que je ne suis pas seule ».


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