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Un appel pour la Terre Sainte : aux enfants de Gaza doivent parvenir les soins nécessaires
C’est de Florence (Italie), déclarée par l’ONU ville messagère de paix, que partent un appel à la paix et une récolte de fonds pour le soin aux filles et garçons de Terre Sainte.
Se terminera le 8 décembre, pour avoir soin des filles et garçons de Terre Sainte, la récolte de fonds promue par trois associations florentines qui portent le nom du maire Giorgio La Pira, prophète de dialogue et de paix: Fondation La Pira, Centre international des étudiants et Œuvre Jeunesse Giorgio La Pira, en collaboration avec le Mouvement des Focolari Italie. Florence, « ville messagère de paix », telle qu’elle a été déclarée par l’ONU en 1987, est l’épicentre symbolique de cette action ; une ville qui, également en tant que libre expression de la société civile, a quelque chose à transmettre face aux contradictions et aux blessures de notre temps.
L’appel et la récolte de fonds sont nés au lendemain des dernières hostilités en Terre Sainte, avec son lourd bilan de victimes et de blessés. Le 21 mai, le gouvernement israélien et le Hamas ont déclaré une cessation immédiate des hostilités : les missiles et les bombes ont donc cessé de tomber. Mais le bilan de 11 jours de conflit fut dramatique, avec l’augmentation du sentiment d’insécurité, en Israël, et, à Gaza, avec une population condamnée à l’extrême et nécessitant d’un plan d’aide.
L’Agence de secours des Nations Unies (UNRWA) a déclaré que 70% de la population de Gaza fut touchée à des degrés divers et que 38 millions de dollars sont nécessaires pour une assistance immédiate aux réfugiés, ceux qui ont perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance.
En outre, sont indispensables des initiatives politiques, orientées vers le dialogue entre Israéliens et Palestiniens et visant à remettre la question palestinienne au centre de l’agenda international, afin d’éliminer les causes qui, en Israël et en Palestine, ont produit, au cours des années, les crises, les violences et les guerres.
« Suite à la grave crise de cette région si stratégique pour le destin du monde, c’est en particulier la souffrance des enfants qui nous a frappés – expliquent les promoteurs de l’appel et de la collecte de fonds -, d’où notre modeste proposition de l’Appel et de la récolte de fonds destinés, sans intermédiaires, à deux institutions présentes sur place, connues pour leur travail dans le soin à l’enfance blessée: le Programme d’Assistance Sanitaire et Psychologique pour Femmes et Enfants, de la Mission Pontificale pour la Palestine, à Gaza, et le projet « Saving Children » du Centre Shimon Peres pour la Paix et l’Innovation, de Tel-Aviv ».
Pour lire l’Appel, les adhésions et offrir du soutien, il est encore temps, mais seulement jusqu’au 8 décembre 2021.
Les promoteurs expliquent encore, soulignant le sens de leur vibrant appel :
Conscients de suivre un raisonnement « ingénu », nous nous sommes dit que, pour faire la paix, en plus du réalisme, il faut de la fantaisie politique et des pensées provenant du cœur. Dépassant le fait d’avoir tort ou raison, sont à placer au centre les filles et les garçons, sans distinction, victimes innocentes et sans méfiance.
Face à la violence, il est nécessaire de considérer la souffrance réelle et concrète des filles et garçons qui, en premier lieu, paient le prix des politiques militaires cyniques des gouvernements ou des dirigeants politiques, presqu’indifférents à leurs souffrances, aux morts, aux traumatismes psychologiques, beaucoup plus difficiles à guérir que les blessures physiques.
Notre action, c’est une petite action de réseau, à la mesure de nos forces. Mais elle acquiert valeur et sens, car elle s’ajoute à un grand chœur de nombreuses autres actions, composé de personnes et de forces de la société civile internationale, à qui tient à cœur un Moyen-Orient pacifié, le considérant comme le lieu qui contient notre monde entier ».